2% des familles en Loire atlantique mangent autrement dans le réseau des AMAP 44

2% des familles en Loire atlantique mangent autrement dans le réseau des AMAP 44

Pourquoi s’alimenter autrement ?

  1. Savez vous que 40% des paysans en France gagnent moins que le SMIC /  pire encore ¼ d’entre eux gagnent moins de 642€/mois
    QUI EN PARLE ?
  2. Savez vous qu’ils sont en première ligne quand à l’exposition aux pesticides, La corrélation avec certains cancers sont déjà avérés 
    QUI EN PARLE ?
  3. Savez vous que tous les 2 jours, 1 paysan se suicide QUI EN PARLE ? mais me direz vous ce n’est que la deuxième cause après le cancer !
  4. Savez vous qu’Il reste en France 400 000 paysans (c’est 20% de moins en 10 ans) QUI EN PARLE ?  et pour le dire autrement il ne reste plus en France que 6 paysans pour nourrir 1000 habitants.
  5. Savez vous que l’artificialisation des terres nourricières continue à un rythme insoutenable pour la planète : l’équivalent d’1 Dpt bétonné tous les 10 ans, et cela n’a rien à voir avec l’évolution de la population ou du nombre de sans abri ! QUI EN PARLE ?

Les causes vous les connaissez :

  1. La mondialisation des marchés et le doping social avec une concurrence déloyale des salaires agricoles au sein même de l’Europe
  2. Les dérogations autorisées en fonction des pays en Europe dans l’usage de certains pesticides.
  3. La course sans fin au productivisme, toujours plus, mais moins de revenus pour les paysans producteurs, toujours plus loin, mais mauvais pour notre santé et la planète, toujours plus grand avec des fermes de 1000 vaches, et moins de paysans.
  4. Les intermédiaires : industries agro et distributeurs qui ne payent plus au juste prix nos paysans avec la course au prix le plus bas pour le consommateur.


un bulletin de vote quotidien : 7000 familles en Loire Atlantique mangent autrement en AMAP.

  1. Nous arrêtons de nous nourrir d’aliments industriels ultra transformés, exempt de produits chimiques et générateurs d’emballages inutiles.
  2.  Nous nous réapproprions l’art de cuisiner des produits de base.

Il y a 18 ans le sursaut citoyen un peu partout en France des mangeurs en AMAP:

  1. Une prise de conscience  du lien entre santé et alimentation de plus en plus forte.
  2. Une prise de conscience des limites des ressources de la planète.
  3. Une prise  de conscience de la détresse sociale de nos paysans.
  4. Ces 3 prises de conscience ont conduit des citoyens en toute cohérence vers une consommation alimentaire :
    BIO & LOCALE & SOLIDAIRE.
  5. Le lieu commun et à taille humaine de cette prise de conscience s’appelle une AMAP (Association Pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) : où se rencontrent des mangeurs et des paysans pour acheter une part de la récolte au juste prix en direct, court-circuitant tous les intermédiaires et prestataires.
  6. Avec un engagement par un contrat signé entre les 2 parties ce mode d’échange  assure au paysan à l’avance un revenu constant, et avec une confiance retrouvée nous sommes près d’un CDI avec notre paysan qui retrouve un sourire et une reconnaissance de son travail.
  7. C’est un lieu pour retisser le lien originel et vertueux entre l’homme citadin et la terre nourricière des paysans.
  8. Le mangeur retrouve à la fois le goût des produits et le sens des saisons. Exit la tomate de janvier à décembre !
  9. Alors en Loire Atlantique c’est aujourd’hui 2% de la population qui s’approvisionne de produits frais auprès de plus de 200 fermes.
  10. C’est 1 commune sur 3 qui possède un lieu de distribution en AMAP en Loire Atlantique.
  11. C’est 125 lieux de distributions en AMAP dont la moitié sur l’agglomération nantaise.
  12. C’est aussi 17 lieux de distributions de poissons avec les pêcheurs de l’île d’Yeu  pour sauver une pêche artisanale et durable préservant la ressource qui a fait l’objet d’une charte spécifique de la pêche.

Les freins au développement du réseau des AMAP sont multiples:

On ne peut pas passer sous silence « L’Ubérisation » des produits frais sur internet par des start-up qui ponctionnent avec des marges arrière aussi importantes que la GS et en prenant aucun risque (pas de stockage, ni de pertes, invendus)  et toujours au détriment des paysans.