Petit historique de la ferme de Sabotschka
Anne s’est installée en 2005. Son projet était de cultiver des légumes diversifiée en production biologique de plein champs. Dés le départ, elle souhaitait distribuer ses récoltes en collaboration avec des AMAP. Elle a débuté d’abord en vendant des paniers sur Internet puis s’est lancée avec 2 Amap, Zola et Clisson, puis une troisième, au Longeron.
Anne est installée sur un terrain de 4 ha soit 40 000 m2. La construction d’un hangar en 2009 permet de stocker les légumes, les laver, et d’entreposer son matériel…..
Des aménagements indispensables
Les producteurs qui ont précédé Anne utilisaient le terrain pour l’élevage bovin. Ces terres n’ayant jamais été utilisées pour le maraîchage certains aménagements ont été nécessaires. Le premier investissement a donc été de créer une mare pour récupérer les eaux de pluie et de creuser un forage pour garantir les quantités d’eau nécessaire aux cultures maraîchères.
L’AMAP, un véritable soutien au projet
Nous avons débuté avec Anne en septembre 2007. Dans un premier temps, et c’était notre priorité respective, notre contrat a permis à Anne de créer un emploi en CDI à plein-temps : pour François dans un premier temps, parti depuis s’installer après cette bonne expérience, puis pour Marie, une jeune en formation professionnelle. Pour Anne, c’est important d’aider une jeune femme à apprendre le métier car c’est encore aujourd’hui un monde d’hommes où les femmes doivent se battre pour réussir.
Dominique, le compagnon d’Anne travaille également à temps plein sur la ferme. Il a pu être salarié depuis 2008. Enfin, un salarié est embauché en complément à la saison.
Autre point important, notre partenariat assure des rentrées d’argent régulières à Anne ce qui lui apporte plus de crédibilité vis à vis de sa banque et autorise une certaine souplesse ainsi que la possibilité d’emprunter.
En 2007, Anne a ainsi pu investir dans un outil qui devenait essentiel pour améliorer la qualité et le rendement de ses terres. L’Actisol est un outil de maraîchage qui correspond à la spécificité de son sol. Cet outil a deux grandes fonctionnalités : il permet de griffer et d’aérer la terre et aussi de faire des tas qui sèchent plus vite, et qui permettent de planter rapidement.
Une orientation fondamentale : le refus du plastique.
Pour Anne et Dominique, la bio est incompatible avec l’usage du plastique. Réflexion qu’ils assument jusqu’au bout, ce qui est rare en maraîchage. Pas de plasticage (ce qui est communément appelé « paillage » plastique) pour éviter l’enherbement, ni de tunnel pour allonger les périodes de cultures des légumes aimant la chaleur. Juste quelques chassis nantais en verre pour les concombres, melons…
Résultat : une production 100 % de saison !