Katia Favreau
Eleveuse et productrice de fromage de chèvre à Notre Dame des Landes
Katia Favreau a travaillé plusieurs années dans une fromagerie, où elle a acquis expérience et savoir-faire.
En août 2010, elle s’est installée à son compte avec le projet de faire de la vente en AMAP.
Elle a commencé avec 42 chèvres, en produisant elle-même leur alimentation et la production de fromages a débuté en mars 2011.
Katia augmente petit à petit son cheptel : de 47 chèvres l’année dernière, elle passe à 57 en 2013, et en prévoit 10 de plus en 2014.
Katia est attachée à une production artisanale de ses fromages, moulés à la louche car cela permet d’obtenir une meilleure texture et un goût spécifique à chaque fromage.
Ce processus artisanal de « mouler à la louche » prend bien sûr plus de temps qu’une machine mais permet de satisfaire nos papilles gustatives de façon variée à chaque distribution !
Katia a fait le choix de produire elle-même ses cultures afin de mieux maîtriser l’alimentation de ses chèvres. Mais cette production est aléatoire et Katia ne peut pas être sûre du produit fini : les conditions climatiques jouent sur la quantité produite ainsi que sur la qualité du séchage des grains et donc du stockage.
De plus, il lui faut augmenter encore son cheptel, ce qui est bien prévu : 10 chèvres de plus par an, issues des naissances de l’année et sans que cela nécessite d’investissements supplémentaires (la chèvrerie actuelle peut accueillir plus d’animaux sans problèmes).
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La production de lait est interrompue pendant la gestation (en janvier-février) et reprend après les naissances des petits (fin février-début mars), la production de fromages ne se fait donc que sur 9 à 10 mois.
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une chèvre a 1 à 3 petits par portée (le nombre entre mâles et femelles s’équilibre) ; certaines chevrettes sont gardées pour le renouvellement du cheptel, les autres (chevreaux et chevrettes) sont vendus pour être engraissés puis abattus pour faire de la viande. Lors de la vente à l’engraisseur, les petits (âgés d’une semaine) pèsent environ 3 kg et sont achetés 2 € le bête, ce qui rapporte bien peu à Katia.
Elle a commencé à vendre sur des marchés bio (1 fois par mois à Orvault et tous les 15 jours à Vay, pour le moment), ce qui est intéressant humainement.
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elle est en contrat avec 8 AMAP l’AMAP d’Héric, avec celle de Vigneux, avec celle de la Chapelle-sur-Erdre, avec celle de Sucé-sur-Erdre avec l’AMAP Zola à et du petit Breton, ïle de Nantes Nantes, Couéron) ; Katia souhaite développer ce mode de vente, en augmentant le nombre de paniers sur chaque AMAP (minimum 20) et en en trouvant de nouvelles.
Katia est très intéressée à développer la vente en AMAP car cela lui permet de produire des fromages pour des gens qu’elle connaît, des gens qui ont le souci de savoir ce qu’ils mangent et qui valorisent son travail, ce qui est gratifiant !
Dans ce cadre, Katia à la possibilité de diversifier nos commandes. Comme elle ne peut pas encore gérer le changement de commande d’une distribution à l’autre, elle propose dans le nouveau contrat une organisation enrichie avec 3 choix de paniers possibles. Chacun pourra ainsi faire varier la composition de son panier à son choix, en le décidant dès l’inscription, sur un roulement de 3 paniers.